Mairie des Sorinières (44)

Mais qu'y avait-il avant ?

Des hommes ont fréquenté le territoire de la commune depuis longtemps.

La présence de tribus

Il y a quelque 50 000 ans, des tribus ont séjourné, ou tout au moins fréquenté, notre terroir. La preuve en a été donnée par la découverte par M. Gouraud, en 1990, d’un biface du paléolithique à la Courneuve et d’un autre biface à proximité de l’Abbaye de Villeneuve [1].

Plus près de nous, il y a environ 5 000 ans, nos ancêtres ont une nouvelle fois laissé les marques de leur présence par l’élévation de deux menhirs [2], l’un à la Haute Lande et l’autre aux Faulx qui constituaient vraisemblablement des clairières au cœur d’immenses forêts.

Un faisceau routier primordial pour la future commune

Il n’est pas interdit de penser que la ville des Sorinières doit son développement, voire sa création, à sa position stratégique au bord de ces anciennes voies tracées pour relier les villes importantes de l’époque.

La rue du Général de Gaulle, la rue des Lauriers et la rue Georges Clemenceau sont selon toute vraisemblance implantées sur des voies très anciennes. Il est même possible d’imaginer un usage antique de ces voies. Pour cela, il convient de partir de la voie pré-romaine Rezé (Ratatium) – St Georges de Montaigu qui passe par Le Bignon, Montbert, Vieillevigne, reliant ensuite Saintes pour se raccorder à la célèbre voie Agrippa qui va de Saintes à Lyon… puis à Rome.

Nantes, moins importante que Rezé jadis, s’est rattachée à cette voie à l’endroit où naîtra des siècles plus tard Les Sorinières :

  • d’abord un peu au sud de Villeneuve (la Maison Rouge), rejoignant ainsi au plus vite cette voie,
  • puis vers le bourg du Bignon par la rue des Lauriers, ce qui réduisait quelque peu la distance à parcourir,
  • et enfin en ligne directe à Saint Georges de Montaigu (rue Georges Clemenceau) au fur et à mesure des ouvertures dans la forêt de Touffou.

Ce faisceau routier ne pouvait que générer l’installation progressive d’un habitat durable. Au fil des siècles, le hameau est devenu village, puis bourg, et enfin la ville des Sorinières que l’on connaît aujourd’hui. Tout ce cheminement logique n’est qu’une hypothèse… mais elle est vraisemblable.


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