À la Désirée, la création d’un parc d’activité économique

Un peu d’histoire

La Désirée, c’est un secteur historiquement agricole enclavé entre la limite sud de la zone résidentielle de la commune, le Parc Océane Sud, et l’autoroute A83. Longée par la route historique de Nantes à Bordeaux, cette ancienne tenue maraîchère occupe les terres situées autrefois entre le château de la Roulière (fin 18e siècle), et la ferme de la Houssière, qui a donné son nom à la rue de la Haussière.

L’appellation « la Désirée » fait son apparition officielle dans le cadastre de 1949, même si le nom est déjà mentionné dans le recensement général des commerces en 1920, avec un débit de boisson qui aurait perduré jusqu’aux années 40. Les anciens connaissent aussi le secteur sous le nom de « la Grenouille ».

Du maraîchage et des roses

À partir des années 70, en complément des activités de maraîchage, Jean-Luc Garnier y développe la culture de roses sous serres, une activité innovante pour l’époque.  Après mes études à l’étranger pour devenir horticulteur, j’ai construit une première serre en 1972 et je les ai progressivement agrandies. La rose, c’est la reine des fleurs, avec de nombreuses couleurs : tout le monde les aime ! La première variété que j’ai plantée était la « Sonia », j’ai aussi beaucoup cultivé la « Baccara »… Les rosiers étaient renouvelés tous les 5 ans et je voyageais régulièrement en Hollande ou sur la Côte d’Azur pour rechercher de nouvelles variétés.

À partir de 1995, la production de roses diminue peu à peu dans le contexte d’un marché international devenu très concurrentiel. La culture des roses s’arrête définitivement en 2005 et une partie des serres sera utilisée pour la culture de jeunes plants jusqu’en 2019, avant que les serres ne soient abandonnées. Seul subsiste aujourd’hui l’héritage éponyme de la « Rue des Roseraies ».

L’activité de maraîchage se poursuivra également jusque dans les années 2000 avec une production de muguet jusqu’en 2010.

Artisanat et industrie

L’étude doit permettre de préciser le périmètre de ce futur parc d'activité - le seul nouveau projet économique sur le sud-Loire – ainsi que les conditions d’insertion dans son environnement et ses modalités techniques, financières et de mise en œuvre.

La zone d’étude couvre 12 hectares, entre la rue des Roseraies, le chemin de La Roulière, la rue de La Haussière et la RD 137. Le programme prévoit à ce jour un village d’entreprises et des lots cessibles en complément, avec des équipements mutualisés (parking…). La modification du tracé du Chronobus C4 est également étudiée. Elle permettrait de desservir directement le site de la Désirée et de le rapprocher des autres zones d’activités de la commune.

« Cette offre de services sera complémentaire avec le parc Océane Sud à côté et nombre de services qui peuvent être mutualisés, souligne Damien Gros, conseiller municipal délégué au développement économique. Ce projet devra s’insérer dans le paysage et pourrait reprendre l’esprit patrimonial des serres qui marquent ce quartier. »

Transition écologique du territoire

La réflexion à engager vise à inscrire ce futur parc d’activités dans la feuille de route de la transition écologique du territoire : optimisation du foncier, mutualisation des services, préservation des zones humides, gestion intégrée des eaux pluviales, limitation de l’imperméabilisation, potentiel de développement en énergie renouvelable…

Concertation du début à la fin

Un dialogue citoyen sera mis en place tout au long de l'étude : ateliers de co-construction, exposition en mairie avec deux permanences dédiées, mise à disposition de registres d’observations à la mairie et sur les sites internet de Nantes Métropole et de la Ville.

Visite exploratoire le 14 octobre

Vous êtes habitant de la commune, propriétaire d’une parcelle sur la zone, riverain, salarié ou chef d’entreprise aux Sorinières ? Nantes Métropole et le cabinet SCE vous donnent rendez-vous pour un premier atelier qui permettra de découvrir le lieu, son histoire, ses connexions avec les espaces qui l’entourent, ses qualités paysagères et environnementales, d’évoquer les accès au site (liaisons, sécurité) et l’aménagement du site pour requalifier l’entrée de ville.

Cette concertation préalable aura pour finalité de présenter et d'échanger sur les objectifs, le périmètre, les usages et le programme prévisionnel du projet.