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Le magnolia Grandiflora

Débarqué discrètement du Saint-Michel en provenance des Amériques, le Magnolia aborde nos côtes en 1711.

L’installation du magnolia à la Maillardière

René Darquistade, ultérieurement maire de Nantes en 1735 et 1740, récupère le Magnolia Grandiflora et l'installe dans l'orangerie de son château de la Maillardière. Laissé à l'abandon, le pauvre arbre restera vingt ans dans la serre. Un jour, lassé, René Darquistade ordonne à son jardinier de le détruire. Par chance, la femme du jardinier persuade son mari de planter le Magnolia Grandiflora au pied du pigeonnier.

La croissance

Choc physiologique ? Richesse du sol engraissé par les fientes de pigeons ? Toujours est-il que l’arbre croit et fleurit abondamment. Botanistes et horticulteurs nantais se précipitent alors pour s'extasier devant « le miracle », la beauté et le parfum des fleurs du moribond…

Un arbre rare

La Maillardière fut ensuite vendue et le nouveau propriétaire voulu abattre « l'arbre étrange ». Mais avant de commettre son horrible forfait, il en coupa une branche et l'apporta au célèbre docteur Bonamy, lequel lui révéla la rareté européenne du Magnolia Grandiflora. L’homme alors se ravisa et tenta même plusieurs expériences de marcottage !

Quelques années plus tard, après divers échecs botaniques et même quelques tentatives de vol, deux pieds furent sauvés. L'un resta à la Maillardière, l'autre fut transplanté au Jardin des Plantes de Nantes.

Une fin tragique

En 1795, on remarqua que l'arbre resté à la Maillardière portait des cicatrices produites par les balles révolutionnaires. Il eut également à souffrir de l'incendie du château. En 1848, une plaie fut décelée. Aussitôt, une commission de savants fut nommée, mais malgré tous les soins dont il fut entouré, l'arbre périt. Ainsi finit le Magnolia Grandiflora de la Maillardière, dont l’histoire fut fertile... en péripéties !


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